Dans une interview accordée au quotidien allemand Bild, Franck Ribéry (Photo Presse-Sports) a parlé sans langue de bois du Bayern Munich. L'international français, qui entretient des relations tendues avec Louis Van Gaal, considère que le club bavarois est à la traîne par rapport aux mastodontes de la scène européenne. «J'aimerais vraiment beaucoup pouvoir gagner la Ligue des champions, mais notre équipe n'a pas encore pour l'instant le calibre pour. Actuellement, nous ne pouvons pas rivaliser avec Barcelone, le Real Madrid, Arsenal et l'Inter», a regretté l'ancien Marseillais. «Ces équipes sont pour moi plus fortes que nous, mais heureusement dans le football, tout est toujours possible», a-t-il poursuivi. Alors qu'il devait reprendre la compétition ce samedi face au Hertha Berlin, Ribéry devra peut-être différer son retour. Privé de compétition depuis le 3 octobre en raison d'une blessure au genou gauche, le milieu offensif a dû quitter la séance d'entraînement après un choc avec un coéquipier qui lui a marché sur un pied. Il souffre d'une inflammation de la racine d'un ongle d'un pied.
«Aucun pré-contrat avec le Real»
Par ailleurs, le natif de Boulogne-sur-Mer a certifié n'avoir signé «aucun pré-contrat avec le Real ou avec quiconque» et assuré que «l'argent n'est pas un élément déterminant dans (sa) réflexion». Le trublion munichois a même évoqué la possibilité de renouveler son bail en Allemagne, même si on y croit moyen. «C'est quelque chose que je peux imaginer», a déclaré Ribéry qui aimerait être fixé sur son sort. «Dans ma décision, les deux partenaires importants sont Uli Hoeness et Karl-Heinz Rummenigge. L'entraîneur ne joue aucun rôle», a-t-il insisté. Cette semaine, le président du Bayern, Uli Hoeness, avait évoqué l'hypothèse d'un départ de la coqueluche du public bavarois s'il ne prolongeait pas au printemps 2010 son contrat qui expire en 2011. Histoire de «ne pas perdre 50 à 60 millions d'euros», une fois qu'il sera libre. Elisée HOUNKPATIN