Lionel Messi vient d'ajouter un nouveau titre individuel à son palmarès. Le Groupe d'Etude Technique (TSG) l'a en effet désigné meilleur joueur de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, E.A.U. 2009. L'international argentin remporte donc le Ballon d'Or adidas et le Prix TOYOTA et rejoint ainsi quelques grands noms du football mondial comme Edilson, Rogerio Ceni, Deco, Kaka ou Wayne Rooney.

Le meneur de jeu d'Estudiantes Juan Sebastian Veron et le milieu de terrain du FC Barcelone Xavi s'adjugent pour leur part le Ballon d'Argent et le Ballon de Bronze adidas. Enfin, le Prix du Fair-play est revenu à Atlante.

Ballon d'Or adidas et Prix TOYOTA : Lionel Messi (Barcelone)
Au grand désespoir des spectateurs émiratis venus assister aux exploits de la star argentine, Lionel Messi a débuté le tournoi sur le banc de touche. Toutefois, alors que le Barça peinait à se défaire d'Atlante, Pep Guardiola a décidé de lancer son joueur vedette dans la bataille. Messi n'aura eu besoin que de quelques secondes pour prouver que son statut d'icône mondiale n'avait rien d'usurpé. Buteur sur son premier ballon, il a largement contribué au succès (3:1) de son équipe face aux champions de la CONCACAF. En finale, il s'est à nouveau distingué en enchaînant les dribbles et les actions de grande classe. En prolongation, il a de nouveau fait pencher la balance en faveur de son équipe en inscrivant le but de la victoire.

Ballon d'Argent adidas : Juan Sebastian Veron (Estudiantes)
Juan Sebastian Veron n'a rien perdu de son talent. A 34 ans, sa vision et sa qualité de passe continuent de faire des merveilles. En demi-finale, les Pohang Steelers n'ont jamais trouvé le moyen de le museler efficacement. Face au FC Barcelone, sa capacité à tenir le ballon et à toujours jouer juste a permis aux Argentins de tenir tête à leur rivaux pendant plus de 90 minutes.

Ballon de Bronze adidas : Xavi (Barcelone)
Xavi avait connu la défaite en finale de l'édition 2006. Inutile de préciser que le métronome barcelonais n'avait aucune envie de connaître à nouveau pareille mésaventure. Sa créativité et la finesse de ses passes ont fait merveille contre Atlante. Moins dominateur en finale face à Estudiantes, il fut cependant au cœur de nombreuses actions catalanes.

Prix du Fair-play : Atlante
Ce titre honorifique n'effacera sans doute pas la déception d'avoir échoué au pied du podium, mais les Mexicains ont néanmoins été salués pour leur excellent état d'esprit. Les tenants de la Ligue des champions de la CONCACAF n'ont récolté que six cartons jaunes en trois matches.  Elisée HOUNKPATIN